Défi Récylum – le SIGERLy répond aux élèves de Neuville
Le Défi Recylum est un projet pédagogique répondant aux attentes du programme d’éducation au développement durable des élèves de cycle 2 et 3. Organisé par l’éco-organisme Récylum, il invite les jeunes à relever plusieurs défis informatifs et ludiques sur le thème du recyclage des lampes.
Une fois remportés, ces challenges contribuent au financement de missions d’électrification d’écoles localisées dans des pays en voie de développement.
Les élèves de CM1-CM2 de l’école Lucie Guimet de Neuville-sur-Saône ont contacté le SIGERLy afin de mener leur enquête. Benjamin Lassalle – technicien de secteur – et Patrice Bas – technicien expert travaux – se prêtent bien volontiers au jeu des questions-réponses.
Que deviennent les ampoules usagées de la commune de Neuville ?
Le SIGERLy fait appel a une entreprise, qui réalise la maintenance – c’est-à-dire le dépannage et l’entretien – des luminaires d’éclairage public de la commune.
Cela représente plus de 1500 ampoules remplacées sur Neuville. L’entreprise emporte les ampoules usagées de la commune dans ses locaux. Elle les stocke dans différents bacs de tri, en fonction de leurs composants.
Une fois les bacs remplis, Récylum collecte les ampoules et s’occupe de leur recyclage. Cet organisme récupère également les ampoules que vous déposez au recyclage, dans les supermarchés.
Toutes les lampes que l’on trouve sur l’espace public sont-elles écologiques?
Les ampoules à vapeur de mercure, énergivores et polluantes, sont interdites à la vente depuis avril 2015. La commune de Neuville a collaboré dès 2007 avec le SIGERLy afin de supprimer de son territoire toutes les lampes contenant du mercure.
Les nouveaux luminaires installés sur Neuville utilisent la technologie LED. La LED émet un flux lumineux plus précis que les lampes traditionnelles et permet une variation fine et instantanée de l’intensité lumineuse, tout en consommant moins d’énergie.
Quel type d’énergie utilise-t-on pour alimenter l’éclairage ?
Neuville utilise l’énergie électrique. Il s’agit du même réseau électrique que le courant domestique utilisé dans les maisons et les appartements.
La commande se fait par une horloge astronomique, c’est-à-dire un petit boîtier de commande que l’on place dans les armoires électriques, à l’extérieur des bâtiments, dans l’espace public.
Elle permet de régler l’heure d’allumage, d’extinction de la lumière en fonction des saisons, ainsi que l’intensité lumineuse de l’éclairage.
Pourrait-on utiliser des énergies renouvelables ?
Oui, comme cela se pratique sur certaines communes, avec les luminaires alimentés par des panneaux solaires.
Encore faut-il que l’endroit choisit pour fixer le luminaire soit adapté à ce type d’installation. L’endroit à éclairer doit en effet être relativement dégagé, loin de la végétation et des bâtiments, car les panneaux solaires ont besoin d’ensoleillement pour fonctionner.
En hiver, la nuit est très longue et l’on doit éclairer beaucoup, avec peu d’énergie solaire produite – puisque l’ensoleillement est court. Il est nécessaire d’utiliser un gros panneau solaire et une grosse batterie afin de produire l’éclairage nécessaire. A contrario, en été, les besoins en éclairage sont moins importants. La batterie et le panneau solaire sont alors surdimensionnés par rapport aux besoins d’éclairage.
Actuellement, un luminaire alimenté par un panneau solaire ne produit pas assez d’énergie pour fonctionner toute la nuit à pleine puissance. Il faut donc que le lieu où l’on souhaite installer ce type de luminaire ne nécessite pas d’être éclairé toute la nuit, ou bien prévoir d’éclairer toute la nuit, mais à moyenne ou basse puissance.
Il existe également des éclairages qui fonctionnent à la fois à l’énergie solaire et à l’énergie éolienne. Cependant, l’éolien présente plusieurs inconvénients. D’abord, il est encombrant et encore plus dépendant de la météo que le panneau solaire. Avec un panneau solaire, même s’il fait mauvais, on peut récupérer de l’énergie par luminance – c’est à dire la lumière ambiante. Alors que l’éolien ne fonctionne que s’il y a du vent.
Pourquoi les lampadaires sont-ils équipés d’ampoules différentes ?
Les différents lieux de la ville ne nécessitent pas d’être éclairés avec la même puissance et la même portée lumineuse. Ils ne peuvent donc pas être équipés de la même manière.
De plus, les technologies ont évolué. Les anciennes technologies existent toujours à certains endroits, alors que de nouvelles technologies ont été installées ailleurs. C’est pour cette raison que l’on peut remarquer différentes couleurs d’éclairage : la lampe à sodium produit une couleur jaune, alors que la LED et la lampe à iodure présentent une couleur blanche.
Le renouvellement des luminaires s’échelonne sur plusieurs années. Afin de garantir le bon fonctionnement des installations, le SIGERLy renouvelle les lampes du parc d’éclairage de Neuville par tiers, tous les ans, sans attendre que la lampe tombe en panne pour la remplacer.
Si l’ampoule d’un luminaire doit être changée – qu’il s’agisse d’une ampoule à sodium, iodure ou LED -, et que le luminaire n’est pas destiné à être remplacé, on utilise le même type d’ampoule que celui utilisé précédemment.