Interview de Fabrice

Échange avec Fabrice, responsable du pôle maintenance éclairage public du SIGERLy. Sa mission ? S’assurer que les opérations de maintenance sont réalisées selon les règles sur les 78 000 points lumineux gérés par le SIGERLy !

 

Quel est ton parcours ?

Après un BTS électrotechnique, j’ai passé le concours de l’Armée de l’Air dans cette même spécialité. Affecté à la centrale électrique sur la base aérienne de Lyon-Mont Verdun, je travaillais sur les groupes électrogènes, les onduleurs, les réseaux basse et haute tension, l’électricité des bâtiments… et l’éclairage extérieur de la base. Ce dernier était en mauvais état et je m’étais donné pour mission de le rendre opérationnel. J’ai donc sollicité une unité, sur une autre base, qui m’a mis à disposition une nacelle avec chauffeur et j’ai ainsi pu remplacer les appareillages défaillants. Mon premier contact avec l’éclairage extérieur…

Ensuite, après un bref passage sur la base aérienne d’Istres, j’ai intégré la fonction publique territoriale au sein d’un syndicat d’énergies en tant que responsable de la maintenance de l’éclairage public, pour environ 70 000 points lumineux et 195 communes. J’y suis resté 11 ans, avant d’intégrer le SIGERLy.

 

Pourquoi nous avoir rejoints ?

J’ai été motivé par le challenge, car il s’agissait de prendre la responsabilité du nouveau pôle maintenance de l’éclairage public du SIGERLy (avant mon arrivée, chaque technicien de secteur gérait la maintenance des points lumineux de son territoire). C’est un métier que je connais bien pour l’avoir exercé auparavant, mais là c’est dans un contexte différent, avec des communes plus urbaines.

Le fait qu’il soit possible de télétravailler deux jours par semaine a aussi compté, car cela me fait économiser beaucoup de temps de trajet sur ma semaine et me permet d’avoir une meilleure concentration sur certains dossiers.

 

Peux-tu nous expliquer tes missions ?

Il y a bien sûr la structuration du pôle, qui est en train de s’étoffer. Je cadre et uniformise les pratiques sur tout le territoire du SIGERLy.

Mon rôle central est d’analyser le fonctionnement global du parc d’éclairage des 52 communes qui nous ont délégué la compétence et de veiller à la bonne exécution du marché de maintenance de l’éclairage public. Ce dernier a été confié à quatre groupements d’entreprises fin 2021. Traitent-elles bien les demandes des communes dans les temps impartis ? Réalisent-elles les opérations de maintenance préventives obligatoires ? Effectuent-elles les tournées de nuit mensuelles pour détecter d’éventuelles pannes ? Si oui, selon les tracés convenus ? Facturent-elles les bons montants ? Les points de contrôle sont multiples !

A côté de cela, il y a d’autres « petites » missions comme la gestion des sinistres avec les automobilistes qui rentrent dans nos candélabres par exemple.

As-tu des projets en cours ?

En ce moment, je travaille en transversalité avec :

  • le service système d’informations, sur notre prochain SIG (Système d’information géographique) et une GMAO (Gestion de maintenance assistée par ordinateur), des outils qui sont indispensables au quotidien ;
  • le service juridique, sur un nouveau marché dédié aux illuminations de fin d’année mais aussi sur le renouvellement des conventions qui cadrent nos interventions dans les lotissements privés.

En projet à plus long terme, j’aimerais développer mes contacts avec les communes. Chose que je pourrai faire lorsque le pôle sera plus étoffé !

Pour finir, qu’est-ce qui te plait dans ton métier ?

Il n’y a pas de routine et toujours des surprises malgré mon expérience dans le métier ! Par exemple, je viens d’avoir le cas d’une installation qui disjoncte tous les mardis à 5h30 du matin. Un phénomène que je n’avais encore jamais vu et qui a été identifié grâce aux données du compteur communiquant.

Le côté « enquête » pour trouver l’origine de la panne est également très stimulant. Car un point lumineux, ce n’est pas que le candélabre, il y aussi l’armoire, le réseau souterrain… Et il y a bien sûr la satisfaction ressentie lorsque l’on règle le problème pour le bien des usagers.

Par ailleurs, au SIGERLy, j’apprécie que malgré l’étendue du territoire, on reste à l’échelle humaine… le tout dans un climat de confiance qui est appréciable.

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