Interview de Noémie
Nous partons à la rencontre de Noémie, technicienne d’exploitation au sein du nouveau service Exploitation éclairage public au SIGERLy. L’occasion d’en savoir plus sur son parcours, son métier et ses missions !
Est-ce que tu t’es toujours destinée au milieu de l’éclairage public ?
Cela a été le résultat de nombreuses expériences ! Après une deuxième année de licence d’administration économique et sociale, j’ai travaillé durant deux ans en tant que téléconseillère pour le service consommateurs d’une enseigne de la grande distribution. Il s’agissait essentiellement de gérer les réclamations de clients mécontents… Je ne m’y suis pas retrouvée et ai donc décidé de réaliser une reconversion professionnelle, dans les métiers de l’électricité.
Qu’est-ce qui t’a intéressée dans ces métiers ?
Je souhaitais concilier travail manuel et stimulation intellectuelle. L’électricité, par son omniprésence dans nos vies, permettait d’allier ces deux aspects. Le fait que ce soit un secteur essentiellement masculin a aussi constitué un challenge à mes yeux.
Je suis donc repartie du début et ai suivi un CAP électricien en une année. Je travaillais en alternance en tant qu’électricienne dans l’industrie et le BTP. La société qui m’employait m’a gardée pour mon BTS électrotechnique, que j’ai obtenu.
J’ai ensuite travaillé durant un an comme technicienne d’étude en signalisation ferroviaire, un métier très procédurier au regard des enjeux de sécurité. Puis, j’ai décidé de suivre la licence professionnelle « conception et management en éclairage » à l’IAE de Lyon 3.
Pourquoi cette spécialisation dans la lumière ?
J’ai été attirée par les ouvertures artistiques qu’offrait ce type de métiers. Ce fut une année très enrichissante, aussi bien à l’école que dans l’entreprise où j’ai réalisé mon alternance, un fabricant de luminaires. J’ai pu découvrir les différentes facettes de l’éclairage et notamment l’éclairage public, qui m’a particulièrement intéressée. On y retrouve à la fois le côté créatif qui me plait, notamment par les mises en lumière de l’espace public, mais aussi une vraie technicité.
Quand j’ai vu l’offre d’emploi du SIGERLy cet été, j’ai donc tout de suite postulé !
Quelles missions t’ont été confiées ?
J’ai rejoint le tout nouveau service Exploitation éclairage public, qui a vocation à intervenir à chaque grande phase de la vie d’un projet puis d’une installation d’éclairage public. Aujourd’hui, je suis surtout mobilisée sur la maintenance des points lumineux des 52 communes qui nous ont délégué leur compétence éclairage public.
Concrètement, j’analyse les alertes des compteurs LINKY nous signalant une baisse voire un arrêt de la consommation électrique, ce qui traduit le plus souvent une panne sur une rue complète. Si c’est avéré, j’avertis l’entreprise titulaire de notre marché de maintenance et veille à ce qu’elle intervienne dans les délais, en fonction du degré d’urgence.
Je contrôle également les devis que nous transmettent les entreprises pour remplacer du matériel défectueux, afin que notre service secrétariat général établisse les bons de commande.
Le SIGERLy assure la gestion d’un parc de 80 000 points lumineux. |
Tes premiers mois ici correspondent-ils à tes attentes ?
Tout d’abord, je tiens à souligner que l’ambiance de travail est très agréable ! Il y a aussi un certain attrait à participer à la structuration d’un nouveau service. Sa transversalité devrait m’amener à élargir mon champ d’action, notamment au niveau des études lumière.
Le sujet de la pollution lumineuse m’importe tout particulièrement. Cela a d’ailleurs été le sujet de mon mémoire de licence.
D’une façon générale, le fait que le SIGERLy œuvre au quotidien à la transition écologique est quelque chose qui compte beaucoup à mes yeux.